samedi 16 août 2008

Les enfants qui meurent en bas âge

Jusqu’à tout récemment au Québec, il était fréquent pour de nombreux parents de perdre des enfants en bas âge. Une belle illustration en est fournie par les deux actes suivants.

Les registres de la paroisse Notre-Dame de la Prairie de la Madeleine pour le 27 mars 1812 font état du baptême suivant :

«L'an mil huit cent douze le vingt-sept mars par nous prêtre sousigné a été baptisé un garcon qui a été nommé Guillaume né d'hier du légitime mariage d'Amable Cailleouette, cordonnier et de Elisabeth Chevalier son épouse demeurans en cette paroisse le parrain a été le sr. Guillaume Lamothe soussigne et la marraine Charlotte Leduc qui ainsi que le père a déclaré ne savoir signer de ce enquis lecture faite.
Guillaume Lamothe J. B. Boucher ptre
».

Cinq mois plus tard le 31 août 1812, les registres de la paroisse St-Philippe de Laprairie font état de la sépulture de cet enfant :

«Le trente et un aout mil huit cent douze par nous prêtre sousigné a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Guillaume agé de cinq mois décédé hier matin fils légitime d'amable Cailleouette voltigeur canadien actuellement en garnison en cette paroisse et d'Elisabeth Chevallier. Etaient présents Joseph Pigeon et Philippe Heil qui seul a signé avec nous.
Pigeon ptre
».

François-Amable Cayouete fait partie de la troisième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :

The church record of a child died in infancy, a common situation in old Québec.]

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