lundi 12 juillet 2010

S'étant noyé, le rédacteur de l'acte n'a pu signer

Les registres de la paroisse l'Assomption de Rivière-Ouelle pour le 19 juillet 1876 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 11- Marie Louise Alice Joubert

Le dix neuf juillet, mil huit cent soixante & seize, nous, prêtre soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de Marie Louise Alice, décédée l'avant veille à l'age de dix mois, fille légitime de Arsène Joubert & de Marguerite Lamard. Présents : Marguerite Lamard soussignée Magloire Laboissonnière et Marguerite Laboissonnière qui n'ont su signer.
Marguerite Lamard
P.H. Dion ptre
».

Au bas de cet acte, on peut lire l'annotation suivante :
«Note - La presente sépulture a été faite par Messire Ludger Têtu noyé deux jours après sans avoir signé le présent acte

La lecture de l'acte montre que la fin de l'acte [de fait, après le mot «Présents»] a été rédigée d'une autre main. Une telle situation soulève une interrogation qui se pose parfois à propos de d'autres actes : ont-ils été rédigés sur place et immédiatement après l'événement? Dans de rares cas comme ici, la raison est fournie pour expliquer qu'il n'en a pas été ainsi.


[Summary :

The church record for the burying of a young girl in Rivière-Ouelle, Québec.]

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