dimanche 28 février 2010

Alfred-Élie Cayouette

Selon le recensement des États-Unis de 1900, il serait né en septembre 1880.

Le 25 novembre 1901, il se marie à Nord Caribou (Maine; Aroostook County; Sacré Coeur) avec Édith Côté, fille de Joseph Côté et de Nathalie Roy.

Il est décédé à Old Town (Maine, Penobscot County; St. Joseph ) à l'âge de 63 ans.

Alfred-Élie Cayouette est le fils d'Élie Cayouette et de Caroline Boucher; il fait partie de la cinquième génération des descendants de Gilles Caillouet.


[Summary :
The information about Alfred-Élie Cayouette.]

samedi 27 février 2010

Un dictionnaire généalogique sur les Boissonneau

Le document suivant a paru ces dernières semaines :

Claudette Boissonneault
Boissonneau dit Saintonge. Laboissonnière dit Léveillé.Ottawa, 2009, 1973 pages. (2 volumes)


Il s'agit d'un dictionnaire généalogique comprenant de l'information sur plus de 40 700 descendants établis tant au Québec, qu'en Ontario et aux États-Unis.

Commentaires :
- ce genre de document est particulièrement prisé de la part des chercheurs en généalogie et en histoire de famille du fait que l'information y est structurée
- produire un tel dictionnaire prend du temps, beaucoup de temps et, dans le cas présent, plus de douze ans
- des aspects réussis : une couverture extensive des descendants, une information présentée de façon aérée (trop?), la traduction en anglais des textes de présentation, la présence d'index
- quelques aspects un peu moins bien réussis : les deux volumes sont lourds, notamment le premier qui compte 1 194 pages et dont la reliure «casse» dès les premières manipulations; la structure de l'information d'une fiche de famille est incomplète et le recours à l'index est requis pour localiser l'information relative à certains conjoints de membres d'une famille
- un dictionnaire généalogique constitue un travail jamais achevé, l'auteure a en sa possession une liste comptant plusieurs centaines de noms de personnes portant ce patronyme et dont les liens de parenté n'ont pu être établis.


Bref, un document bien fait, intéressant et fort utile à qui s'intéresse à cette famille. Et rappelons aux chantres de l'Internet à tout crin, qu'il ne peut être consulté en ligne tout comme ses homologues.


[Summary :
The information about a genealogical dictionary on Boissonneau family.]

vendredi 26 février 2010

Ondoyée dans le chemin du roy

Les registres de la paroisse Sainte-Famille de l'Île d'Orléans pour le 2 juin 1731 font état de l'acte de baptême suivant :

«B. Marie Elisabeth drouin

Le deuxieme du mois de juin de l'année mil sept cent trente et un Je Curé soussigné ay ondoyé dans le chemin du roy au ruisseau de la terre de feu claude guion, marie Elisabeth estant a lextremité, fille de Joseph Drouin et de marie aubé. Son parein a ésté Jean Dubreuil et la maraine el Jendron femme de yves chouinard ? ? parein ne savoir signer
jen drouin ?
».


Une partie du texte de cet acte est illisible étant abimé.

Cet ondoiement fait par nécessité et dans un contexte particulier, il est rare de pouvoir localiser précisément l'endroit où il a été réalisé.

[Summary :
The church record for the baptism of a girl in Sainte-Famille (Île d'Orléans), Québec.]

jeudi 25 février 2010

Décédée après avoir reçu l'eau en naissant

Les registres de la paroisse Saint-Pierre de l'Île d'Orléans pour le 16 janvier 1738 font état de l'acte de sépulture suivant :

«1 S. d'une fille de Joseph Chabot.

Le seize janvier mil sept cent trente huit par moy Ptre soussigné Missionnaire de cette paroisse a été inhumé au lieu destiné à la sépulture des enfans, une fille de Joseph Chabot et d'Ursule Crepos décédée aussitôt après avoir reçu l'eau en naissant la ditte inhumation faite en présence de francois Bussière et de remi valliere qui ont déclarés ne scavoir signer de ce requis suivant l'odonnance.
Desgly ptre
».


Le libellé de l'acte est particulier tout en mettant en relief l'eau, l'élément clé d'un ondoiement.


[Summary :
The church record for the burying of a baby girl in St-Pierre (Île d'Orléans), Québec.]

mercredi 24 février 2010

Une dispense d'affinité spirituelle expliquée

Les registres de la paroisse Sainte Famille de l'Île d'Orléans pour le 27 novembre 1748 font état de l'acte de mariage suivant :

«M Theophile gréfard avec la veuve françois pattenautres

L'an mil sept cent quarante huit le vingt sept de novembre après la publication de trois bans aux prônes des messes paroissiales de la paroisse de Ste famille pendant trois dimanches consécutifs scavoir le premier le vingt troisieme dimanche apres la pentecôte dix de novembre et les deux autres les deux dimanches suivans; entre Theophile grefard fils de jacques grefard et de Marie delonay de la paroisse de St Jean en l'isle et comté Saint Laurent d'une part et Elisabeth guion veuve de francois pattenautes de cette paroisse d'autre part, ne s'étant trouvé aucun autre empechement que celui d'affinité spirituelle en ce que le d Theophile grefard a été parain d'un enfant de la d veuve pattenautes dont les parties ont été dispensées par Monseigneur de Pontbriand notre evêque comme il paroit dans ses lettres du quatre de novembre de la presente année signées de lui et demeurées entre mes mains. Je soussigné curé de la paroisse de la Ste famille leur ai donné la benediction nuptiale, après avoir reçû leur mutuel consentement de mariage selon les ceremonies prescrites par notre mere la Ste Eglise en presence de jacques Grefard pere de l'epoux, de Claude guion frere de l'epouse, de paul vaillancour et de joseph Racine Lesquels ont déclaré ne scavoir signer a la reserve de Claude guion qui a signé avec l'épouse
elisabeth gujon c. quion Dufront pre
».


Il est rare que l'information fournie par le prêtre officiant dans un acte permette d'éviter d'entreprendre les démarches pour expliquer l'octroi d'une telle dispense. À noter que qu'avec les parrain et marraine, l'église catholique crée une parenté spirituelle entre des personnes et qu'il y a lieu de distinguer de la parenté biologique ou de la parenté juridique créée notamment lors d'une adoption.

[Summary :
The church record for a marriage in Sainte-Famille (Île d'Orléans), Québec.]

mardi 23 février 2010

Hermas Cayouette

Les sources consultées le prénomment parfois Hormidas, Herman, ou même Thomas! Dans ces conditions, il est difficile de déterminer s'il s'agit toujours de la même personne.

Le 27 septembre 1867, il est baptisé à Caribou (Maine; Aroostook County).

Le 16 janvier 1893, il se marie en premières noces à Nord Caribou (Maine; Aroostook County; Sacré Coeur), avec Marie Ouellette, fille de Magloire Ouellette et de Marie Lavoie.

Le 22 mai 1921, il se marie en secondes noces à Waterville (Maine; Kennebec County; St. Francis de Sales), avec Marie-Georgiana Jacques, fille de Célestin Jacques et de Lucie Poulin.

Il décède à Fairfield (Maine; Kennebec County) le 2 décembre 1961 à l'âge de 94 ans et 2 mois.

Hermas Cayouette est un des fils d'Élie Cayouette et de Caroline Boucher et fait partie de la cinquième génération des descendants de Gilles Caillouet.

[Summary :

The information about Hermas Cayouette.]

lundi 22 février 2010

Nés tous deux à la fois et sépulture commune

Les registres de la paroisse Saint-Pierre de l'Île d'Orléans pour le 14 mars 1735 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S Nicola Turcot et une fille qui na éte qu'ondoyée

Le 14 mars 1735 par moy prestre soussigné ont été inhumy dans le semitiere de la paroisse St pierre et st paule de lisle et comte St. Laurent au lieu destine pour les sepultures des enfans une fille qui a été ondoyé et nicola qui a éte baptise ils sont né tous deux à la fois et sont mort deux heures ou environ apres leur nécence fait dans le presbytere de st pierre en presence de pierre poulet et baptiste dorval lesquels ont déclare ne scavoir signé de ce requis suivant l'ordonnance.
Desglys prestre
.».


Quelques commentaires ou interrogations :
- au fait, lequel est né le premier?
- l'ordre de leur mention dans la marge et dans le texte de l'acte diffère
- ce cimetière paroissial semble avoir une partie réservée aux enfants baptisés; le plus souvent, on parle de la partie du cimetière réservée aux enfants morts sans baptême, ce qui ne s'appliquerait pas dans ce cas
- être nommé ou une des différences entre l'ondoiement et le baptême
- le petit Nicolas n'a pas de parrain et de marraine?
- acte rédigé au presbytère.


[Summary :
The church record for the burying of twins in Saint-Pierre (Île d'Orléans), Québec.]

dimanche 21 février 2010

Tué par son fusil

Les registres de la paroisse Saint-Pierre de l'Île d'Orléans pour le 25 mai 1731 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. Claude Boissel de Québec
Le vingt quatre de may au matin de l'an mil sept cent trente et un, est décédé dans la paroisse de St pierre et st. paul de l'isle St Laurent d'un coup de fusil qui était partit de luy meme lorsqu'il trainait son canot à l'eau pour s'en retourner à québec Claude Boissel de la paroisse de québec agé de vingt cinq à vingt six ans apre`s s'etre confessé et avoir recu le Saint Viatique le lendemain, vingt cinquieme du dit moy il a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse avec les cérémonies prescrites par la Sainte Église Romaine la présence de Maitre Louis Tichet notaire de l'isle de francois gosselin dans la maison duquel il était mort, de Joseph Godebout et d'Ignace Noel pris pour témoins lesquels ont tous signés lecture faite suivant l'ordonnance,
Louis Tichet francois fosselin Ignace Noel Joseph godebou Valois ptre
».


Comme la mort n'a pas été instantanée, la personne concernée a pu donner sa version des faits. Noter la présence dans cet acte d'éléments propres à un acte religieux [la réception de sacrements] et à un acte civil [présence d'un notaire et de témoins]. De telles informations augmentent la richesse du contenu des registres; le contexte d'une mort violente est propice à de telles situations. Enfin, soulignons le mode de transport utilisé pour se déplacer vers Québec.


[Summary :

The church record for the burying of a man in Saint-Pierre (Île d'Orléans), Québec.]

samedi 20 février 2010

Le curé répudie le parrain et s'y substitue

Les registres de la paroisse Saint-Jean de l'Île d'Orléans pour le 14 avril 1734 font état de l'acte de baptême suivant :

«ce 14 avril mil sept cens trente quatre par nous prêtre missionnaire en St jean a été baptisé marie renée marguerite né de francois charlan et de Ursule Jahan. Je me suis nommé parain apres avoir repudié Simon Campagna a cause de son ignorance crasse et manifeste sur la religion ainsy qu'il a apparu atous ceux qui etaient present lorsque je l'ay interrogé sur le petit catechisme. La ma Marguerite fortier. La cérémonie s'est fait en presence boidard et Jaque ouïmet qui ont signé les autres aya ne le savoir faire.
boidard jaque ouimet René Portneuf
».


À l'évidence, le parrain prévu était peu préparé à remplir son rôle de soutenir l'enfant dans sa vie chrétienne et de l'aider à grandir dans la foi. Une partie de cet acte manque.


[Summary :
The church record for the baptism of a girl in Saint-Jean, Île d'Orléans.]

vendredi 19 février 2010

Le baptême d'un jeune indien Chiachas

Les registres de la paroisse Saint-Jean Baptiste de Les Écureuils pour le 20 avril 1743 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Bapteme de jean baptiste christofe chicachas

L'an mil sept cens quarante trois le vingtieme avril je prestre missionnaire de l'eglise St. jean baptiste Seigneurie de belaire, soussigné ay baptisé sous condition un petit Sauvage qu’on dit estre chi-a-chas, agé de sept ou huit ans. Après avoir fait plusieurs inquisitions pour scavoir s’il était baptisé, n’en ayant pû avoir de preuve certaine et le voyant tres dangeureusement malade, je l’ay baptisé sous condition avec toutes les ceremonies accuutumées, dans la maison Seigneurial dudit lieu. à que on adonné le nom de jean baptiste christofe. Son parain a été Monsieur jean baptiste Dussault Seigneur de belaire, la marraine Mademoiselle Catherine Veronneau son épouse qui ont signe avec moy.
Dusault Caherine veronneau JB frichet ptre
».


Qui était ce jeune indien séparé de sa famille vivant dans la vallée du Mississipi? un esclave? Noter que le prêtre officiant souligne ses démarches pour déterminer si cet enfant devait être baptisé sous condition ou non.


[Summary :

The church record for the baptism of an indian boy in Les Écureuils, Québec.]

jeudi 18 février 2010

Marie-Léontine Cayouette

Elle a été baptisée à Caribou (Maine) le 27 septembre 1867; son acte de baptême alors fait état qu'elle est «...âgée de trois semaines», le patronyme est Cayouette et celui de sa mère Bouchette!

Le 28 juin 1889, elle se marie à Nord Caribou (Maine) avec Frank York.

Son acte de sépulture n'a pas été retrouvé.

Un bel exemple qui illustre la difficulté de recueillir des informations sur des personnes aux États-Unis. Marie-Léontine Cayouette est un des enfants d'Élie Cayouette et de Caroline Boucher.

[Summary :

The information about Marie-Léontine Cayouette.]

mercredi 17 février 2010

L'inhumation de François-Xavier-Ovide Méthot

Les archives de la paroisse Saint-Pierre Les Becquets pour le 23 octobre 1908 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S. 29 L'Honorable François-Xavier-Ovide Méthot C.L.

Le vingt trois octobre mil neuf cent huit, nous, prêtre soussigné, avons inhumé dans le cimetière de cette paroisse le corps de l'Honorable François-Xavier-Ovide Méthot, Conseiller Législatif, décédé le dix-neuf du courant, à l'âge de soixante et cinq ans, époux de Ernestine Paradis de cette paroisse. Etaient présents à l'inhumation les Révérends Léon Arcand, supérieur, A. P. Gouin, L.H. Thibaudier, V.G., L. Lizotte, A. Bellemare, G.P. Brunel, Ed. Baril, J.S. Poirier et Dr D.E. Archambault, A. Marchildon, H. Trudel, R.J.O. Rousseau, A. Beauchesne, C.A. Mailly, L. Carignan, M.D., H Manseau, J.A. Rousseau, Arthur Houle, H. Laliberté, F. Magny, Moise Vézina, H. Girouard, C.L. A Lemay, H. Dufresne, Dr. A. Paradis, et plusieurs autres parents & amis qui ont signé avec nous. Lecture faite
.
L.V. Thibaudier V.G. Cur de Gentilly G.P. Brunel ptre-curé de Ste Sophie de Lévrard, F. Ed. Baril, curé de Stanfold J.A. Houle ptre curé de St. Joseph de Blandford P.A.A Bellemare ptre curé de Batiscan J.E. Lizotte ptre curé de St Jean de Deschaillons J.-Aug Baril ptre, vic à Ste-Sophie de Lévrad Jos Destroismaisons ptre Chas Ed. Provancher ptre curé de Ste Cécile Cyrille Prince DR.D.E. Archambault C.J.O. Rousseau J.S. Poirier ptre Sém. de Nt Alph Beaudoin DR H Trudel H Thibaudhy Alfred Marchildon C.A. Mailly P A Gouin ptre curé L. Carignan M.D. F Manseau Lt Col JBA Rousseau Arthur Houle G. H. Laliberté Francis Magny Moise Vezina Hon D. ? C.L. Anth Marcotte Albert LeMay Dr R.A. Paradis A.J. Gouin H.D. Dufresne N. Dionne F.X. Dionne J.A.A. Lefebvre, ptre vic. de St Pierre Léon Arcand Ptre chan D.D. Supérieur du Séminaire de 3Riv».


Sous certains aspects, il est difficile pour une personne consultant ce registre de ne pas être attiré par cet acte : sur plus d'un feuillet et demi, on fait notamment mention de 25 personnes dans le texte même et 35 ont signées au bas du texte. Et curieusement, peu d'entre elles semblent être apparentées au défunt.

Un examen attentif des personnes concernées permettrait sans doute de dresser un portrait d'une bonne partie de l'élite de ce coin de pays. Sur ce plan, les registres reflètent à leur façon les relations de pouvoir dans une communauté locale.



[Summary :

The church record for the burying of a member of Legislative Council in Saint-Pierre Les Becquets, Québec.]

mardi 16 février 2010

Baptisé un des premiers jours de février

Les registres de la paroisse Saint-François de Sales de Neuville pour le mois de février 1730 font état de l'acte de baptême suivant :

«baptème de Loüis Joseph Perrain dit duplessis

L'an de grace mil sept cent trente et un des premiers jours de fevrier je sous-signé et Docteur en theologie et Curé de la pointe aux trembles ai baptisé Loüis joseph Perrain, fils de Louis Gilles Perrain dit Duplessis, et de Marie Joseph la roche. Le parrain a été françois de Sales lefebvre dit angers et la marraine Marie therese Matte. Le parrain doit signer avec moi, et la marraine étant interrogée suivant l'ordonnance a declaré ne scavoir signer .
francois de sales lebebvre Dumont Curé de la pointe aux trembles
».


Un examen attentif du texte de cet acte fait ressortir que les mots «et un des premiers jours de février» ont été ajoutés par après entre les lignes de cet acte. L'explication suivante semble plausible : plusieurs jours après la rédaction de cet acte, le curé note l'absence de date. Comme le parrain a signé, annuler l'acte ne lui parait pas une solution appropriée et il procède à l'ajout cité plus haut. Ce faisant, il ne se rend pas compte (vraiment?) que la date de l'acte est imprécise.

La version imprimée du PRDH indique le 3 février 1730 comme date de baptême : une position que l'on peut qualifier de «mitoyenne» compte tenu du fait que cet acte est placé après un acte de baptême daté du 30 janvier et avant un acte de mariage daté du 6 février.

Au net, il faut conclure que la date de baptême et la date de naissance sont imprécises et incertaines.

[Summary :

The church record for the baptism of a boy in Neuville, Québec.]

lundi 15 février 2010

Une annotation particulière au regard d'un mariage à Neuville

Les registres de la paroisse Saint-François de Sales de Neuville pour le 27 juillet 1938 font état de l'annotation suivante :

«Le 27 juillet 1788 je prêtre soussigné ai recu de nouveau le consentement de mariage selon l’acte cy dessus en presence de pierre augustin angers issus de ce mariage de jean Baptiste et pierre angers et de sept à huit petits enfants Charles Francois Bailly ptre


Une telle annotation est peu fréquente compte tenu des conditions à réunir pour un tel renouvellement de voeux. Il est difficile de la qualifier de marginale si l'on tient compte qu'elle débute dans la marge mais se poursuit au bas du texte de l'acte et au milieu des signatures, notamment celle de l'épouse. Noter que cette information utile pour l'histoire de cette famille ne peut être consultée que dans la copie religieuse du registre.


[Summary :
A peculiar annotation about the church record for a marriage in Neuville, Québec.]

dimanche 14 février 2010

Un enfant Desmarets est inhumé

Les registres de la paroisse Notre-Dame de l'Annonciation de L'Ancienne-Lorette pour le 12 juillet 1738 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Sep Desmarets

l'an mil sept cent trente huit le douzieme de juillet a huit heure du soir par nous Recolet Missionnaire dans le cimetiere de cette paroisse un enfant nomme Desmarests né en légitime mariage on ignore le nom de bapteme de son pere et de sa mere il est mort agé de huit mois
f hyppolyte Colen? Recollet Missionnaire
».


Connaître l'heure de la sépulture c'est peu fréquent, mais l'information relative au prénom de l'enfant et à celui de son père, au nom de sa mère et à la date du décès aurait été davantage utile pour identifier correctement cet enfant.

[Summary :

The church record for the burying of an unnamed boy in L'Ancienne-Lorette, Québec.]

samedi 13 février 2010

Marie Caroline Cayouette

Les registres de la paroisse Saint-Arsène pour le 2 août 1859 font état de son acte de baptême :

«B 60 Mrie Caroline Cayouët

Le deux août mil huit cent cinquante neuf nous prêtre soussigné avons baptisé Marie Caroline née la veillle du légitime marie de Elie Cayouët cultivateur et de Caroline Boucher de cette paroisse. Parrain Pierre Desjardins marraine Tharsile Saindon qui n'ont su signer ainsi que le père.
Oct. Hébert ptre
».


Le 22 novembre 1880, elle se marie à Waterville (Maine; Kennebec County; St. Francis de Sales) avec Joseph Mathieu, fils de Moïse Mathieu et de Sophie Lachance.

Son acte de sépulture n'a pas encore été retrouvé.


[Summary :

The information about Marie Caroline Cayouette.]

vendredi 12 février 2010

Les sociétés de généalogie et la diversité des origines

Dernier message d'une série de trois.

Dans le cadre de l'élaboration de son mémoire, Dolores Durbau a notamment réalisé sept entrevues auprès d’experts du milieu en fonction d’une grille d’analyse dans le but de lui permettre de faire ressortir les objectifs de sa recherche. La lecture des pages relatives à l'exploitation du contenu de ces entrevues [notamment p. 124 à 143] constitue de notre avis la partie de ce mémoire qui présente le plus d'intérêt.

La première de ces entrevues a été réalisée avec le sociologue spécialiste de la transmission de la culture Fernand Harvey. Le dévoilement de son identité ne crée par de problème compte tenu que ce dernier a lui-même fait état et repris l'essentiel de ses propos ailleurs dans d'autres médias.

Un extrait de ce mémoire se lit comme suit :

«D’entrée de jeu, il nous a posé cette question : « Est-ce que la généalogie va pouvoir survivre en dehors du Québec dit profond, des régions qui comme Montréal ont déjà un problème? » Elle nous fait réfléchir à l’avenir de la généalogie dans un contexte de multiculturalisme, puisque le Québec n’est pas une société homogène. Montréal est multiculturelle avec ses couronnes (Montérégie, Basses Laurentides), sa réalité est très différente des autres régions comme celles du Bas Saint-Laurent ou du Saguenay. Pour lui, c’est un des problèmes auquel devront faire face les sociétés de généalogie de la région de Montréal dans un avenir rapproché.» [p. 125]


Cette interrogation est pertinente et tout à fait légitime mais elle nous semble davantage théorique que pratique. Y répondre exige de la replacer concrètement au coeur de la démarche d'un chercheur dans sa quête identitaire.

Il est important de rappeler que le traitement uniforme accordé dans les registres de l'état civil pour toutes les personnes. Aussi, celui qui est né, s'est marié ou est décédé ici est traité sur le même pied et de la même façon dans les actes le concernant. Sur ce plan, la quête identitaire est la même pour chacun et peut donner lieu aux mêmes embûches.

La diversité des origines au Québec est une caractéristique présente depuis les débuts de la Nouvelle-France et elle s'est accentuée depuis. Les chercheurs et les sociétés de généalogie ont été confrontés très tôt à ces situations particulières et ont eu à composer avec. La richesse du contenu de la plupart des actes de l'état civil et des divers instruments disponibles permet la plupart du temps d'apporter assez facilement des réponses à plusieurs des interrogations soulevées.

Pour les personnes dont les ancêtres sont arrivés à une date plus récente, des sources particulières existent qui font état de leur immigration. Des outils spécifiques ont même été élaborés à l'intention de bénévoles et de chercheurs pour leur faciliter la tâche ailleurs que dans les registres catholiques. À titre d'exemple, mentionnons un guide produit en collaboration entre la Société de généalogie de Québec et le Centre d'archives de Québec de BAnQ et intitulé Principales sources disponibles pour la recherche généalogique se rapportant principalement aux non-catholiques.

Pour certaines personnes, leur quête identitaire sera semée d'embûches et plus ardue, mais elles peuvent trouver dans les sociétés un contexte d'aide qui pourrait leur être utile. Bien sûr, il est illusoire de penser que les sociétés de généalogie dans le contexte de bénévolat dans lequel elles opèrent sont équipées ou le seront pour faire de la recherche sur les ancêtres en provenance de partout dans le monde. Sans compter que de telles recherches se déroulent dans des contextes fort différents au Québec, en France et aux États-Unis; on peut facilement s'imaginer ce qu'il en est en Ukraine, au Vietnam, à Haïti...ou ailleurs.

Par ailleurs, l'aide disponible à cet effet dans une société de généalogie prend la forme de documents, de liens, d'avenues de recherche, de suggestions de démarches à entreprendre... Ce type d'intervention fait partie de la formation, une des volets propres de la mission d'une société et que plusieurs de leurs membres sont disposés à le concrétiser. Enfin et dans certains cas, des associations de familles de diverses origines collaborent déjà dans l'ombre avec des sociétés de généalogie à cet effet.


[Summary :

Some personnal thoughts on a memoir dealing with genealogy in Québec.]

jeudi 11 février 2010

Le sondage comme outil de connaissance des sociétés de généalogie

Deuxième message d'une série de trois.

Pour obtenir de l'information, un des moyens utilisés par l'auteure du mémoire mentionné dans le message publié hier a été de procéder à l'envoi d'un questionnaire. De façon concrète et avec l’appui de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG), un questionnaire postal a été transmis aux 49 sociétés membres vers la fin de février 2006. Ce moyen fut utilisé pour avoir une bonne représentation de la pratique de la généalogie à travers le Québec.

Prenant pour acquis que l'envoi de ce questionnaire et son exploitation ont été faits selon les règles de l'art, le moyen utilisé soulève tout de même des interrogations, notamment s'il s'agit là d'une bonne façon d'obtenir un portrait correct des «tenants et aboutissants» de la pratique de la généalogie au Québec.

Les aspects descriptifs et quantitatifs exceptés, la réponse à cette interrogation ne va pas de soi. Pour notre part, nous en doutons fortement et cela pour plusieurs raisons. Une proportion importante de la recherche en généalogie au Québec est le lot de chercheurs individuels qui sont à la fois fiers et farouches défenseurs de leur autonomie. Ces derniers ont notamment compilé d'importantes bases de données et de nombreuses informations de toutes sortes sur les aspects qui les intéressent et qui, pour la plupart, n'ont pas été publiées.

Tout chercheur qui a fréquenté durant un certain temps ce milieu et a échangé avec les personnes concernées a été frappé par la diversité et la richesse des travaux de recherche menés. Et plusieurs d'entre elles ne sont pas membres d'une société de généalogie.

Sur un autre plan, la personne qui a répondu au questionnaire au nom de sa société ne pouvait que donner des informations générales au meilleur de sa connaissance et, ainsi, rater le bateau sans trop le savoir. De fait, nous aurions été fort embêté de devoir libeller des réponses à certaines parties de ce questionnaire; aussi, par voie de conséquence, l'exploitation correcte de certaines de nos réponses aurait relevé du défi.

Ce caractère autonome de la recherche en généalogie au Québec constitue et constituera encore un de ses traits marquants. Et il serait illusoire de croire qu'avec le recours de plus en plus intensif à Internet par les chercheurs cette situation se modifiera de façon significative; au contraire, nous sommes d'avis qu'elle perdurera et même s'accentuera possiblement.


[Summary :

Some personnal thoughts on a memoir dealing with genealogy in Québec.]

mercredi 10 février 2010

Le contexte de la recherche en généalogie en France

Premier message d'une série de trois.

Un mémoire a été présenté comme exigence partielle dans le cadre d'une maîtrise en loisir, culture et tourisme :

Dolores Durbau
Portrait historique de la pratique de la généalogie et son rôle comme vecteur de transmission de la culture.Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, 16 avril 2007, 204 p.


Nos limiterons nos commentaires sur ce document à trois aspects particuliers qui feront l'objet de messages distincts.

Plusieurs chercheurs québécois recherchent avec raison leurs ancêtres le plus loin possible en France. Par ailleurs, ces derniers se rendent rapidement compte que l'univers de recherche est très différent de celui prévalant au Québec.

En effet, des conditions particulières rendent de telles recherches beaucoup plus difficiles qu'au Québec, sans compter que les recherches portent principalement sur le 17e ou le 18e siècle et sur un nombre réduit de personnes.

Parmi les autres éléments qui rendent une telle entreprise plus que laborieuse, mentionnons :
- l’absence ou la rareté des documents originaux en raison de conflits (guerre, révolution...), d’incendies…;
- la dispersion des archives qui ne sont pas centralisées;
- la rareté ou l’absence d'instruments de recherche;
- l’état même des documents qui sont parfois difficiles à lire et à déchiffrer;
- l’éloignement des sources compensé en partie par la mise en ligne de certaines des archives départementales relatives à l'état civil.



Aussi, il ne faut pas se surprendre que les résultats obtenus sont généralement beaucoup plus minces qu’au Québec et que plusieurs chercheurs procèdent à leur «enrobage» avec des informations à caractère historique et évoquant le contexte dans le but de pallier à la pauvreté des informations trouvées. Et cela sans compter que la graphie d'un patronyme peut être fort différente et particulière.


Dans ce contexte, la recherche en généalogie au Québec n'est pas très parente de celle pratiquée en France. Nous serions même portés à affirmer que, sur ce plan, les chercheurs du Québec ont davantage d'affinités avec leurs collègues américains.


Nos remerciements à madame Dolores Durbau pour avoir porté à notre attention une version numérique de ce document.

[Summary :

Some personnal thoughts on parts of a memoir dealing with genealogy in Québec.]

mardi 9 février 2010

Les signets mortuaires

Quelques traits généraux :

- un carton imprimé, plastifié, de petit format [environ 4 X 15 cm] et parfois imprimé des deux côtés
- produit à la suite du décès d'une personne et qui se veut une façon pour les survivants de perpétuer son souvenir auprès de ses proches
- les éléments que l'on peut y trouver : le nom de la personne défunte, une photographie, la date ou l'année de la naissance et/ou du décès, le texte d'une prière, de l'information sur des membres de la famille dont le conjoint, un symbole; dans tous les cas, l'information est sommaire
- le tirage est limité [quelques dizaines de copies] et la distribution est effectuée principalement au salon funéraire parmi les visiteurs et, parfois, uniquement auprès de certains proches ou membres de la famille.


Au Québec, il s'agit d'une mode assez récente qui, dans certains cas, remplace ou accompagne une carte mortuaire. Leur conservation est différente d'une famille à l'autre et rarement systématique; le chercheur en retrouve quelques exemplaires en ligne [exemple : sur le site Planète Généalogie et Histoire].

Au net, l'utilité d'un signet mortuaire [en anglais : funeral bookmark] est réduite pour la recherche en généalogie mais présente un intérêt certain pour une histoire de famille.

[Summary :

Some points on funeral bookmark for research in genealogy and family history.]

lundi 8 février 2010

Nil Cayouette

Les registres de Saint-Arsène pour le 14 mai 1858 font état de son acte de baptême :

«B. 29 Joseph Hill Cayouët

Le quatorze mai mil huit cent cinquante huit nous prêtre soussigné avons baptisé Joseph Hill né la veille du légitime mariage de Elie Cayouët cultivateur et de Caroline Boucher de cette paroisse. Parrain Bénoni Cayouët soussigné marraine Françoise Hébert qui n'a su signer. Le père a su signer.
Elie Cayouët Benoni Caillouette Oct. Hebert ptre
.».


En dépit de ce qui est écrit dans cet acte, cet enfant a été connu par la suite sous le prénom de Nil. Noter les différences dans l'acte et dans la signature pour le patronyme du parrain; comparer également avec la situation pour le fils de ce dernier.

Le 9 octobre 1882, il se marie en premières noces à Nord Caribou (Maine; Aroostook County; Sacré Coeur) avec Lésian-Nancy (Lizzie; Élizabeth) Fournier, fille d'Octave Fournier et d'Hélène Cyr.
Le 8 octobre 1900, il se marie en secondes noces après dispense du troisième au quatrième degré de consanguinité à Saint-Moïse avec Marie-Eugénie Drapeau, fille de Georges Drapeau et de Zoé Boucher.
Le 21 octobre 1912, il se marie en troisième noces à Montréal (Très-Saint-Nom-de-Jésus) avec Marie-Éveline Messier, fille de Pierre Messier et de Marie Hamel.

Nil Cayouette meurt à Montréal le 11 mai 1925 et est inhumé au cimetière de l'Est (Repos Saint-François d'Assise) le 13 à l'âge de 66 ans et 11 mois.

[Summary :
The information about Nil Cayouette.]

dimanche 7 février 2010

Née hors le saint et légitime mariage

Les registres de la paroisse Sainte-Trinité de Cap Santé pour le 27 février 1745 font état de l'acte de baptême suivant :

«B de Marie françoise Souliere
Le vingt sept fevrier mil sept cent quarante cinq, j'ai baptisé Marie françoise née du jour précédent fille de Loüis Souliere (se declarant son père) de la Paroisse de Saint Pierre fief de L'Asspomtion et, de Marie Madeleine Lepage sa mere de cette paroisse de la ste famille Cap Sante de Portneuf (hors, le st, et légitime mariage); le parein a eté le sr lepage Lieutenant de la seconde compagnie, en lade paroisse de Portneuf grand pere de l'enfant; lequel a signé, avec nous, sur le présent régistre et la mareine Marie francoise Valade de Paul Lajoye laquelle a déclaré ne scavoir signe ; de ce enquise suivant l'ordonnance./.
nicolas Lesage J. Voÿer prêtre
».


Noter que le prêtre a fait état de la déclaration de paternité du père, une situation liée vraisemblablement au fait qu'il s'agit d'un enfant naturel. Par ailleurs, la formulation utilisée et le fait que le nom des parents soit fourni sont plus que rares dans les registres de l'état civil.


[Summary :

The church record for the baptism of a girl in Cap Santé, Québec.]

samedi 6 février 2010

Inhumé sous le banc des marguilliers

Les registres de la paroisse Très Sainte Trinité de Contrecoeur pour le 13 avril 1731 font état de l'acte de sépulture suivant :

«S ant martin

Lan de ns mil sept cent trente et un le treize avril a ete inhumé dans leglise neuve sous le banc des marguilliers selon le desir des habitants le corps d'antoine martin mr taillandier et marguillier de contrecoeur decedé dans la communion de la ste eglise et arpès en avoir recu les derniers sacremetns les témoins ont eté dominique gareau et matthieu costion? qui ont declaré ne scavoir signer de ce requis
? ptre
».


[Summary :

The church record for the burying of a man in Contrecoeur, Québec.]

vendredi 5 février 2010

Profiter d'un baptême pour faire la quête

Les registres de la paroisse Notre-Dame de La Prairie pour le 1er mars 1734 font état de l'acte de baptême suivant :

«Bapt de René amable Longtain

Le premier de mars mil sept cent trente et quatre a été baptisé par moy missionnaire de St. Laurent faisant la quete pour la batisse de notre église dans labsence de mr. de ligny curé de la ditte paroisse rené amable Longtain fils de michel Longtain habitant et de charlotte Bertran son epouse, a été parain rené du puy, maraine Maire charlotte Bortran tante de l'enfant qui ont tous dit ne scavoir signer de ce enquis
j. letessier missionnaire de St. Laurent
».


Noter que la date de la naissance de cet enfant n'est pas indiquée et les quelques variantes de certains des patronymes.

[Summary :

The church record for the baptism of a boy in La Prairie, Québec.]

jeudi 4 février 2010

Quand la terre tremble à ce point

Le 12 janvier 2010, un important tremblement de terre a frappé Haïti causant de très et trop nombreuses pertes de vie sans compter des dommages matériels importants aux structures et infrastructures.

Les divers média n'ont pas été long à montrer des images et à faire état de nombreux témoignages illustrant divers effets sur la population, l'ampleur des dégâts et l'horreur qui y est associée à juste titre.

Sur un autre plan, ce tremblement de terre a causé des dommages considérables à l'état civil de ce pays et qui laisseront des traces pour longtemps.

Tout d'abord, le nombre sidérant de victimes de toutes conditions dont l'estimation augmente de jour en jour. En pratique, peu d'entre elles ont été ou seront formellement identifiées. La chaleur et les conditions prévalant sur place aidant, des inhumations en masse dans des fosses communes ont été effectuées et, parfois, des corps ont été incinérés pour des raisons de salubrité.

Il résulte de ce contexte particulier qu'un important trou noir s'est formé et se développe encore dans la mémoire collective de ce pays. Des Haïtiens et même des étrangers s'interrogent encore si certains de leurs proches ont survécu ou sont décédés. Pour plusieurs d'entre eux, ces interrogations perdureront et aucune réponse définitive ne leur sera fournie.

De tels événements ont des effets importants sur l'état civil de ce pays peu importe son état antérieur. Que l'enregistrement des événements [naissance, mariage ou décès] se fasse au central à Port-au-Prince ou au sein des nombreuses communautés locales, on peut penser que plusieurs d'entre eux ont été endommagés, détruits ou perdus. Une possibilité existe même que, dans certains endroits, des responsables de l'état civil ont perdu la vie.

Dans un pays confronté depuis longtemps à un contexte et des conditions de vie plus que difficiles, de tels effets sur la mémoire collective s'ajoutent à ces autres difficultés. Tout chercheur en généalogie et en histoire de famille comprendra que la société haïtienne a, en plus des plans humain, matériel et psychologique, été lézardée au plan de la mémoire collective et que les effets se feront sentir encore longtemps. Il y a là un créneau additionnel pour l'aide internationale.


[Summary :

Some personnal thoughts on the effects of a major earthquake in Haïti.]

mercredi 3 février 2010

Marie-Augustine Caillouette

Les registres de la paroisse de Saint-Épiphane pour le 7 septembre 1874 font état de son acte de baptême :

«B 44 M Augustine Caouette

Le sept septembre mil huit cent soixante quatorze, nous prêtre soussigné, avons baptisé Marie Augustine, née ce jour, du légitime mariage de Olibé Caouette, cultivateur, et de Angèle Côté de cette paroisse. Parrain Prudent Caouette, cultivateur, marraine Zoé Lemieux, qui, ainsi que le père, n'ont su signer.
Louis Paquet ptre
».


Noter la variante du patronyme.

Le 30 novembre 1893, elle se marie en premières noces dans la paroisse de Saint-Eugène de Grantham avec Georges Goyette, fils de François Goyette et de Marie-Anne Bérard.

Le 5 octobre 1914, elle se marie en secondes noces dans la même paroisse avec Henri Goyette, frère de son défunt mari.

Nous ignorons la date et le lieu de son décès.

[Summary :

The information about Marie-Augustine Caillouette.]

mardi 2 février 2010

Tombé dans une chaudière d'eau bouillante

Les registres de la paroisse Saint-François de Sales de Neuville pour le 30 mars 1738 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Enterrement d'un enfant de joseph grenon

L'an mil sept cents trente huit, et le trentieme jours de mars, je sous signé et Docteur en Théologie et Curé de Neuville ai enterré dans le cimetiere de cette paroisse un enfant de joseph grenon âgé de six ou sept ans, mort en peu de tems parcequ'il avoit tombé dans une chaudiere d'eau boüillante
Dumont curé de Neuville
».


Compte tenu de la date, il est vraisemblable de penser que cet incident tragique a eu lieu durant la période des sucres.

Noter que le curé officiant fait état de son titre de docteur en théologie mais oublie d'indiquer le nom de la mère de cet enfant.


[Summary :

The church record for the burying of a young boy scalded in Neuville, Québec.]

lundi 1 février 2010

Ondoyée par un passant

Les registres de la paroisse Saint-Georges de Deschambault pour le 22 mars 1730 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Une fille de jean boiver ondoyee et enterrée

Le vingt et uniesme jour du mois de mars de l'année mil sept cens trente a été ondoyée par un passant une petite enfant de sept a huit mois de jean boiver et de marie abel son épouse, en danger de mort, et est morte aussitôt, et a été enterrée ce jourd'huy vingt deuxiesme du meme mois et an que dessus dans le cimetière de saint antoine seigneurie de lachevrotieres par moi pretre soussigné et ont assisté a sont enterrement michel No et loüis josepoh men? lesquels ont déclaré ne sçavoir écrire ni signer de ce enquis suivant l'ordonnance. En foi de quoi j'ai signé au dit lieu de lachevrotieres les jour et an que dessus
Menage ptre
».


Deux choses étonnantes dans cet acte :
- le prénom de l'enfant n'est pas mentionné même si cette fille est âgée de sept ou huit mois;
- l'ondoiement est fait par un passant; il n'y avait pas d'autres personnes sur place, dont des proches, qui auraient pu le faire?



[Summary :
The church record for the burying of a child in Deschambault, Québec.]