vendredi 21 janvier 2011

Le côté pratique de l'ondoiement

Les registres de la paroisse Saint-Antoine de Tilly pour le 4 juin 1750 font état de l'acte de sépulture suivant :

«Sepult dun anfant ondoyé

lan mil sept cent cinquante le quatrieme jour du mois de juin par nous pretre soussigné missionnaire de la paroisse de Saint antoine a été inhumé dans le cymetiere de cette paroisse un anfant né du legitime mariage de joseph bourgoin et de charlotte dugué et décédé le meme jour apres avoir été seulement ondoyé en chemin pour etre baptisé a leglise
JB Noel ptre
».

En situation de danger de mort, l'ondoiement permet de baptiser en urgence; l'enfant est ainsi assuré d'«aller au ciel» et, dans un premier temps, d'être inhumé dans la partie consacrée du cimetière. Noter que, comme dans le cas présent, le nom est généralement donné au baptême.


[Summary :
The church record for the burying of an unnamed infant in Saint-Antoine de Tilly, Québec.]

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