jeudi 1 mai 2014

Une dispense d'affinité du premier au premier degré

Les registres de la paroisse Sainte-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine pour le 19 septembre 1899 font état de l'acte de mariage suivant : 

«M 9   Joseph Dufour et Eugénie Sergerie

Le dis neuf septembre mil huit cent quatre vingt dix neuf après la publication d'un ban de mariage faite sans opposition quelconque au prône de notre messe paroissiale, ainsi qu'au prône de la messe de paroisse des Trois-Rivières, comme il appert par le certificat de Mr le Chanoine Charles Beaudet, curé de la dite paroisse, entre Joseph Dufour, journalier veuf de Marie Sergerie, des Trois Rivières, d'une part; et Eugénie Sergerie, fille mineure de Georges Sergerie, journalier et de Marie Francoeur, de cette paroisse, d'autre part; ne s'étant découvert aucun autre empêchement que celui du premier au premier degré d'affinité, dont dispense a été obtenue du St. Siège, par un rescrit en date du 11 juillet 1899, vu la dispense de deux bans accordée par Sa Grandeur Monseigneur F.X. Cloutier, Evêque des Trois-Rivières, vu aussi le consentement des parents de l'épouse, nous, curé soussigné, avons reçu le mutuel consentement de mariage des parties contractantes susdites, les avons mariées suivant les lois et usages de la sainte Église Romaine, Notre Mère, et leur avons donné la bénédiction nuptiale en présence de Amable Sergerie et de Georges Sergerie, père de l'épouse, lesquels ont déclaré  ne savoir signer. Lecture faite. L'épouse a signé avec nous.
Eugenie Sergerie        L.E. Duguay curé». 

La dispense s'impose comme l'époux épouse la soeur de sa femme décédée; il s'était marié avec cette dernière le 4 septembre 1894 dans la même paroisse. Pour mémoire, un rescrit ecclésiastique est la forme sous laquelle est accordée une dispense.
 

[Summary :
The church record for a marriage in Cap-de-la-Madeleine, Québec.]

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